Avec les beaux jours sont arrivées les premières ballades.
On avait déjà fait une timides tentative de pic-nic pizza sur
les berges du Rhône en mars, mais on avait dû rebrousser
chemin à cause du froid.

Cette fois-ci le soleil était vraiment au rendez-vous, alors pas
question de laisser passer l'occasion...

Daniel, jamais surpris et toujours à l'aise quelle que soient
les circonstances, a slalomé entre les tables des terrasses
de café, a longé les berges, trempé les mains dans le fleuve
et courru après les coua-couacs, pour enfin rejoindre Natha,
qui entre 2 photos en profitait pour paresser dans l'herbe !

Vive le printemps, vive le soleil et vive les week end à Lyon !!!

Empezó hace dos meses, primero agarrándose de todo lo que encontraba, luego dándose buenos porrazos para fortalecer sus piernitas y poquito a poco se soltó. Ahora pasa todo el día en dos pies y desde el miércoles pasado ya salimos al parque a pie !

Coté discussions dernièrement, tout tourne autour de « Alors ça y est ? Il marche ? » puis « Non ! Il ne marche toujours pas ? » pour conclure en un « Oh, ne vous en faites pas, ça viendra quand ça viendra ! ».

Peu concernés par la portée philosophique de ces encouragements sincères (quelque chose vient-il quand il ne vient pas ? Et inversement ne vient-il pas bien qu’il vienne ?), Nathalia et moi savourons chaque jour qui rapproche Daniel un peu plus de ce rendez-vous inéluctable avec la MARCHE, tout en gardant un petit pincement au coeur.

Nous savons qu’il est tout entier concentré vers cet objectif, qu’il aime à ménager le suspense et qu’il est passé maître dans le « chaque jour sa surprise ».

Ainsi, Daniel ne cesse de progresser de jour en jour : traversée de l’appartement de meuble en meuble, aller-retour debout appuyé contre les jambes de son papa-mobile, lâcher de meuble pour applaudir des deux mains et depuis hier soir lever du sol en autonomie et station debout durant quelques secondes infinies où le temps suspend son vol et laisse place à un puissant éclat de rire, à une étincelle stellaire dans ses yeux sombres, comme pour assumer et partager sa fierté.

Bientôt le quat’pattes laissera la place à la marche en station debout et ce sera un nouveau chapitre définitivement tourné. De pigouin maladroit, le petit d'Homme se changera en empereur majestueux, tout cela sans en avoir l'air

En attendant, bonne route à toi petit pingouin…

Ultimamente las discusiones giran alrededor de "ya camina?", "todavía no?", "bueno, pasará cuando tenga que pasar".

Poco concernados por la importancia filosófica de estas porras sinceras (algo pasa cuando no pasa? o al revés algo no pasa cuando pasa?) Nathalia y yo saboreamos cada día que acerca a Daniel un poco más de su cita con el CAMINAR.

Sabemos que está completamente concentrado en este objetivo, que le gusta jugar con el suspenso y que se volvió maestro de "cada día una nueva sorpresa".

Así, Daniel no deja de progresar día a día: recorrido del apartamento de mueble en mueble, ida y vuelta parado apoyado en las piernas de su papá-móvil, soltar el mueble para aplaudir y, desde anoche, levantarse del suelo completamente autónomo y quedarse parado durante segundos infinitos; el tiempo suspende su vuelo y deja llegar una fuerte carcajada y una chispa estelar en sus ojos oscuros, como para aceptar su logro y compartir su orgullo.

Próximamente el gateo se volverá caminar y habrá dado vuelta a la página, un nuevo capítulo comenzará. De pingüino torpe, el hombrecito se volverá emperador majestuoso, todo eso de la manera más natural del mundo.

Mientras tanto, buen viaje pingüinito...